La conscience humaine dans les temps nouveaux

LA PSYCHOLOGIE AU PIED DU MUR

L’objectif des publications de «La psychologie au pied du mur» qui n’engagent que leurs auteurs  est de susciter une réflexion à la lumière de l’aspiration qui nous est commune ( Voir Page d’accueil ).

LE SENS DE L’EXISTENCE
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IL EST TEMPS D’ABORDER L’EXISTENCE AUTREMENT POUR VIVRE AUTREMENT

Puisse cet article contribuer au changement radical d’état de conscience et de mentalité que le monde attend.
« Chacun, selon sa force et sa qualité d’âme, ses capacités et ses dons, a son rôle à jouer. »
Source : La Véritable Démocratie

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LA CONSCIENCE HUMAINE DANS LES TEMPS NOUVEAUX

Par Simon Bissari MAGBENGA
Économiste, fonctionnaire des États-Unis à la retraite.

De partout on le crie, de partout aussi, ça se voit : nous sommes en plein dans des temps nouveaux et la situation que l’humanité entière traverse sur tous les plans et à tous les niveaux, permet de l’affirmer.

  1. Une situation exigeant le changement s’est établie

Il y a quelques décennies, parler en Afrique de démocratie, constituait un rêve dont l’utopie sautait aux yeux. Quelques rares intellectuels osaient l’évoquer, comme une prière indispensable ; ils faisaient face à d’autres, qui, plus accrochés aux régimes de terreur régnante, contestaient et menaçaient « ces brebis galeuses d’Afrique »  ignorantes de l’authenticité africaine et de la sacro-sainte règle du respect absolu que l’on devait aux dictateurs afin que règne la paix dans le pays. Aujourd’hui, c’est toute la classe intellectuelle (des deux camps) et avec elle, les hommes des rues et de la brousse, qui chantent en chœur les slogans d’appel à l’instauration de la vie démocratique.

Les temps ont donc changé, c’est le moins qu’on puisse dire ! Ce qui était un rêve vague hier devient réalité d’aujourd’hui, même si ces pays rêveurs d’Afrique ne sont pas tous assis à la même « table démocratique ». D’une façon ou d’une autre, les choses ont drôlement changé, à des degrés divers, suivant la sincérité et les capacités propres à l’élite de chacun de ces pays et de leurs relations avec les populations à la base.

Sous tous les cieux (chez les peuples dits plus évolués d’Europe et d’Amérique), on assiste à la même rengaine : un appel unanime à la liberté de l’homme, non pas la liberté dictée, conditionnée, soumise à des lois injustes, mais la vraie liberté. Des manifestations et des contestations, même des conflits armés, se multiplient partout. Sur Internet et par les voies du numérique, des messages contestataires et dénonciateurs pullulent et aigrissent les tenants actuels du pouvoir qui ne manquent pas de lever leur arme de censure. Mais rien n’y fait : cette oppression irréfléchie n’arrête pas le phénomène qui, au contraire, s’amplifie et s’aggrave.

On se croirait sur une autre planète, c’est le cas de le dire. Les peuples résignés d’hier se soulèvent à présent pour revendiquer leur droit élémentaire à la libre expression et au libre choix du ou des dirigeants censés conduire leurs destinées sur des voix acceptables. Malgré la persistance de la tyrannie sur toute la planète, des forces souterraines et inconnues font bouger les consciences humaines. Soudain, tous ceux qui souffraient  sans mot dire se mettent à clamer leurs désespérances et leurs haines de l’injustice qui s’est abattue sur eux. De partout, on cherche « autre chose », on voudrait vivre autrement, et on se sent dans son bon droit de l’exiger. La théorie du complot et les « fake news » n’apparaissent que dans le verbe hargneux de ceux qui en sont leurs principaux auteurs.

  1. En réalité, il s’agit d’une marche, d’une course « forcée », de l’inconscience vers sa propre fin.

Comment ne pas s’apercevoir que sur les plans religieux, politique, idéologique, scientifique ou technologique les choses cachées se révèlent, lentement mais sûrement. LA VERITE ou la vraie réalité, longtemps voilée aux masses, sur la base d’une culture abjecte de la crédulité, se lève peu à peu à l’horizon des consciences. Même le plus ignorant de la brousse africaine, sent que plus rien ne va et qu’il va falloir trouver autre chose si nous voulons continuer à vivre ensemble sur cette terre. Alors en Afrique, des cris s’élèvent des villages, en direction de la capitale, pour revendiquer des droits inaliénables depuis longtemps piétinés et balayés.

Depuis un certain temps, les astrologues confirment un alignement des planètes porteur de changements obligés dans les comportements humains (aux plans individuel et collectif). Ce phénomène cosmique est perçu comme  l’obligation inévitable à une remise en question de chacun et de tout le monde. Dans la littérature, sur Internet, et dans les réseaux sociaux, des discours nouveaux sont essayés en vue de soulever et soutenir les efforts de changement de société. Même si cela s’accomplit de façon disparate, ce moutonnement d’idées et de visions nouvelles se dirige vers une UNITE de vue incontestable : la nécessité absolue de réexaminer les plans, de rebattre les cartes et de redéfinir une autre façon de vivre qui soit réellement humaine. Mais le pouvoir matériel de l’argent a encore de beaux jours devant lui et permet aux dirigeants (quels qu’ils soient, religieux, politiques ou technologues/scientifiques) de raffermir leurs étreintes sur les masses par une législation inappropriée et un système de sécurité cynique.

  1. Mais un nouveau phénomène cosmique s’annonce et est déjà en marche

Le temps, donnée fondamentale de notre monde, semble disparaître à vue d’œil. Hier, on était au 1er janvier 2020, on est déjà au 1er juillet 2020 aujourd’hui ; donc un semestre (6 mois) est déjà passé et l’on se trouve dans la seconde moitié de l’année. Ainsi, les années défilent comme des mois, les mois passent comme des semaines, les semaines comme des jours, les jours sont comme des heures,  les heures se vivent comme des minutes, et les minutes disparaissent comme des secondes. Il appartient aux tenants de la vitesse d’y réfléchir. Que signifie l’appel aux réformes et à la relance de la croissance dans un tel contexte ? Quand les choses s’emballent ainsi, faut-il se retenir, se poser et réfléchir, ou plutôt accélérer l’accélérateur ?…

Malgré les intimidations et les menaces de ceux qui tiennent « le vieil ordre ancien », des associations ou des initiatives nouvelles foisonnent déjà, appelant à elles tous ceux qui ont soif de vrai changement, tous ceux qui tiennent à tout prix à la liberté et à la justice. En dépit de la torpeur qu’engendrent les traditions, ajoutée à la timidité des faibles, et le poids écrasant de l’énorme masse d’inconscients (qui croient encore pouvoir traiter avec la tyrannie), on ressent très nettement du changement dans l’air. L’esprit de RESILIENCE, afin de transcender les tares du passé, s’impose à  ceux qui sont engagés sur les voies nouvelles de l’humanité.

Mais toutes ces démarches, aussi nouvelles et salutaires soient-elles, ont besoin de reposer sur une fondation unitaire. La référence à un DIEU, se présente actuellement comme un vieux paradigme inopérant et inutile, devant coûte que coûte être rangé au passé. On se doit alors de revoir sa propre copie d’évolution : ne plus croire en un DIEU ? Oui, mais sur quoi faudrait-il rebâtir sa foi, une foi qui soit plus puissante que les forces négatives en face ?

C’est sur ce terrain subtil que les tâtonnements font jour et semblent retarder l’avancement de l’ACTION. Ne s’éternisent dans les messes et cérémonies que ceux qui cherchent autre chose sans savoir vers où se diriger pour vite obtenir la réponse adéquate. C’est en allant au plus profond de soi que l’on peut se séparer de l’ancien mode de direction devenu caduque. « C’est au bout de l’ancienne corde que l’on tresse la nouvelle », dit un dicton africain. Oui, mais ce n’est pas avec les fibres de l’ancienne corde qu’on peut le faire : il faut autre chose qui soit réellement nouveau. Cette nouvelle fibre se trouve bien en chacun de nous, dans le silence de notre conscience intérieure.

Si les religions et les idéologies ont fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui et que nous abhorrons infiniment, ce n’est plus en y recourant que l’on pourrait s’en sortir ; cela semble évident. Cette évidence souligne la nécessité de repartir de soi, de là où l’on ressent le mal ; car c’est dans la cause profonde du mal que se situe la solution.

Reconnaître que si le MAL se trouve en l’homme, c’est que le BIEN aussi s’y trouve ; cela relève de la logique du  bon sens. Autrement dit, si à un carrefour, on emprunte la voie de gauche, pour se rendre plus tard compte qu’on s’égare, force est alors de revenir à ce carrefour afin de retrouver la juste voie de droite. S’entêter à poursuivre le chemin alors que rien ne va, est une attitude de folie, entièrement suicidaire ; s’aventurer dans un autre sens sans réfléchir, est  de l’entêtement et de l’utopie.

On n’a rien à perdre en revenant à Soi, puisque c’est de soi qu’on était parti. La vie est un éternel recommencement : un jour passe, un jour revient, et ainsi de suite. C’est le même jour qui revient sans être exactement pareil (dans notre conscience). C’est cela la magie de la Vie qui opère en dehors de notre entendement humain ; on doit simplement s’y plier afin de comprendre ce qui est à faire pour trouver la paix du cœur.

Et l’on comprendra enfin que tout le cheminement de l’homme depuis des millénaires, depuis qu’il existe sur terre, n’est qu’une longue épreuve vers le  retour à la Conscience universelle, la seule capable de le guider dans le bien- être et la paix véritables. Sur terre, l’homme représente l’unique être qui soit en mesure de connaître cette Conscience suprême et l’assumer convenablement pour le Bien de tous et du Tout. Cela se saurait déjà si un autre animal pouvait le faire. Les temps nouveaux où nous sommes tous plongés le requièrent comme preuve de notre responsabilité et de notre maturité, si toutefois on se montre apte à s’écouter (lecture intérieure de la conscience) et à renoncer quelque peu à cette course folle vers le matérialisme à outrance. La poursuite de la croissance sans limite n’est plus possible et ne pourra conduire qu’à la perte de la voie spirituelle qui constitue notre véritable plan de salut. Il nous faut apprendre, coûte que coûte, à agir suivant l’œil et l’oreille de la conscience intérieure (le cœur en chacun). Cela n’exige qu’un peu de recul par rapport à notre « puit » de savoir scientifique et technologique, afin de penser autrement pour vivre autrement.

Lomé le 1er juillet 2020
Simon MAGBENGA

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