Le plus grand défi
de l’histoire de l’humanité
Extrait – Des ébauches d’évolutions simples et urgentes, p. 54.
Nous sommes au cœur de la plus grande crise de notre histoire et l’enseignement primaire, secondaire et supérieur semble, pour l’essentiel, l’oublier il n’y a aucun sens à l’aborder à la marge. Il n’y a aucun sens à relater la catastrophe écologique comme un fait » parmi d’autres « . Nous devons apprendre aux jeunes générations la véritable gravité de la situation : en 40 ans 60 à 70 % de la vie sauvage sur Terre ont disparu, alors même que les effets du réchauffement climatique n’ont pas commencé à se faire réellement sentir. Nous leur devons la vérité sans fard. Il est indispensable que l’école et l’université soient résolument tournées vers la conjuration de cette hécatombe et la mise en lumière de ses origines. Mais on ne peut se contenter de demander aux générations suivantes de faire les efforts que nous avons négligés et d’avoir les idées que nous n’avons pas même cherché à avoir. Il faut que des enseignements centraux et exigeants accompagnent une mutation à engager immédiatement. Sans quoi ils ne feront que renforcer une forme de dissonance cognitive dans l’écart entre ce qui est su et ce qui est fait. Sans quoi tous les autres enseignements ne feront qu’évoquer un monde déjà presque mort.
Il faudrait aussi que le sens et la portée de la démarche proposée par « La leçon de Professeur Hibou » soient reconnus, que cette méthode soit utilisée en famille comme à l’école par des personnes soucieuses d’être en cohérence avec ce qu’elle transmet…
GRANDIR AVEC LA LEÇON DE PROFESSEUR HIBOU
Un outil au service d’une éducation qui éveille à l’autonomie,
à la responsabilité et à la dignité.
LE PLUS GRAND DÉFI DE L’HISTOIRE DE L’HUMANITÉ (ÉDITION REVUE ET AUGMENTÉE)
AURÉLIEN BARRAU
Écologie : il faut agir maintenant, il n’est pas trop tard pour éviter le pire !
La question écologique engage notre survie. Elle ne peut pas être considérée comme secondaire.
« La vie, sur Terre, est en train de mourir. L’ampleur du désastre est à la démesure de notre responsabilité. L’ignorer serait aussi insensé que suicidaire.
Plus qu’une transition, je pense qu’il faut une révolution. Et c’est presque une bonne nouvelle.
Ce livre fait suite à l’appel, signé par 200 personnalités, que l’actrice Juliette Binoche et moi avons lancé dans le journal Le Monde du 3 septembre 2018. »
Aurélien Barrau a souhaité cette nouvelle édition revue et augmentée pour préciser sa pensée, ajouter certains éléments qui lui semblaient importants (notamment des données chiffrées) et revenir, dans un chapitre inédit, sur la formidable mobilisation des opinions publiques dans le monde sur le thème de la sauvegarde de la planète et de la protection de l’environnement. Il voulait aussi s’arrêter sur l’actualité récente, et notamment, revenir sur les réactions, parfois très hostiles, engendrées par la médiatisation de Greta Thunberg.
- Source : Michel LAFON