LA PSYCHOLOGIE AU PIED DU MUR

L’objectif des publications de «La psychologie au pied du mur» qui n’engagent que leurs auteurs  est de susciter une réflexion à la lumière de l’aspiration qui nous est commune ( Voir Page d’accueil ).

LE SENS DE L’EXISTENCE
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IL EST TEMPS D’ABORDER L’EXISTENCE AUTREMENT POUR VIVRE AUTREMENT

Par une éducation éclairée, participer à l’édification d’un futur souhaitable pour l’humanité.

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Ré-enchanter l’utopie… et la révolution

Patrick Rakotomalala (Lalatiana Pitchboule) 

L’inventaire des désastres qu’affrontent les malgaches sur le plan économique, social, politique, et humain ne cessera jamais de nous interpeller. Corruption, banditisme, insécurité, insalubrité, misère, précarité sanitaire, famine, dégradation du capital humain qui font le paysage du quotidien des malgaches nous interrogent quant à ces incroyables capacités de résilience du malgache. A quand des gilets jaunes gasy à Tanjombato et Ambohimanarina ?… Et quand je lis « En l’absence de réformes audacieuses, Madagascar pourrait mettre […] plus de 70 ans pour atteindre le niveau de vie actuel du Rwanda »… J’hallucine… Et me dis , mais quand diable prendra-t-on le taureau par les cornes ?

Contraints, parait il, à un principe de réalité nous nous accrochons à un présent sans issue. S’autorise t on encore à rêver demain ? Je crains bien que non. Pourtant, c’est bien ici que se dévoile l’urgence de renouer avec l’utopie : il nous faut rêver demain. Comment peut-on agir pour le futur sans projection ?

On se condamne tous seuls à un pseudo devoir de réalisme : « on ne peut pas faire. Le « c’est comme ça » veut faire loi. A-t-on envie de nous y résigner ? Le grand malheur du malgache, m’a-t-on dit un jour, est peut être bien sa capacité de résilience évoquée plus haut. Résilience, ça sonne bien comme mot. Résilience ça sonne comme processus de guérison … Mais de quoi diable veut on nous guérir ici ? Nous guérir de l’envie de progrès ? ???? Et dans quel processus dynamique ou mortifère la société malgache s’inscrit elle aujourd’hui.

Il est urgent désormais de renouer avec l’utopie. Il est urgent de refuser de se contenter de ce qui est. Agir, c’est ne pas se satisfaire d’un état de fait. Et c’est peut-être là que se pose la question d’un nouveau mouvement à initier. Il s’agit de ré-enchanter le mot révolution.

« L’utopie n’est pas fuite mais espérance, au sens non pas d’une attente d’un au-delà mais de la capacité à solliciter, ici-bas, des manières inédites de penser et d’agir ». L’utopie doit être pour nous une résistance à ce qu’il serait aisé de laisser s’installer. Et c’est ici qu’on parle d’utopie… et de révolution.

Le malgache dans son aversion pour la violence n’aime pas les révolutions. Celle de 72 ( et la révolution socialiste ) a laissé des stigmates profonds dans la société dont elle ne s’est pas remise. Les fondements théoriques étaient intéressants. La machine mise en œuvre n’était pas réglée pour réaliser un projet de laboratoire théoriquement mais artificiellement ficelé, d’autant qu’il avait été mal relayé aux différents échelons de la société.

2009 prétendait mener une révolution orange, plagiant dans sa couleur la révolution ukrainienne. Seulement dans la couleur. Stupidité d’une prétendue révolution qui n’a été qu’un lamentable coup d’Etat. Et quatorze ans après, auprès des tenants du pouvoir, on n’a toujours pas la moindre trace du moindre concept qui puisse fonder le moindre soupçon d’un corpus idéologique pour imaginer la société malgache.

D’où le postulat : le mot révolution a disparu du vocabulaire commun du malgache . Il est peut être urgent de le ré-enchanter.

Parce que ne soyons pas dupes : qui pourra jurer que de nouvelles modalités de scrutin écartant le tenant des manettes du pouvoir, manettes qui lui seront nécessaires pour assurer sa réélection, pourront assurer un scrutin libre transparent équitable. Mieux : qui pourra jurer que ceux qui pourraient accéder au pouvoir en écartant le dit tenant des manettes, ne se précipiteront pas pour récupérer les prébendes et avantages du pouvoir, reléguant à l’arrière-plan les priorités et urgences de développement du pays.

Quand on parle de révolution, il ne s’agit pas ici de sortir les guillotines et l’arsenal d’outils de répression manipulés par des thaumaturges illuminés. On parle ici d’une révolution culturelle à initier, fondée sur un corpus idéologique d’un mouvement révolutionnaire décrit sommairement :

  • Lutter VRAIMENT contre les inégalités économiques et sociales,
  • Retrouver le sens REVOLUTIONNAIRE du mot Solidarité,
  • Donner du sens à la Radicalité, parce qu’il suffit des solutions à l’eau tiède qui cautionnent des situations insupportables.

Et surtout

  • Affirmer que cette REVOLUTION Radicale instaure un mouvement de long terme nécessaire pour des changements durables et significatifs dans la société.

Ce corpus semble d’une trivialité absolue. Mais qui donc l’a déjà décliné dans une vision, un projet… Il nous appartient à chacun d’entre nous, et à nous seuls, d’en énoncer toutes les formes. Des révolutions, on en a à vivre : vis-à-vis de nos croyances, vis-à-vis de notre manque d’ambition, vis-à-vis de nos relations à l’étranger, vis-à-vis de la prise en compte de nos traditions. Des révolutions on en a à faire sur les plans de la justice sociale et économique, de l’éducation, de la santé, des technologies, de l’agriculture, de l’environnement. Tâche titanesque. Je ne suis pas sûr que tout un chacun en soit conscient. Mais il suffit, là…Qui peut encore croire qu’il suffit d’incantations, de colisées ou de téléphériques, pour voir émerger les termes d’un début de développement social et économique ?

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Quelle éducation pour construire un monde meilleur ?

Par une éducation éclairée, participer à l’édification d’un futur souhaitable pour l’humanité.

Je vous invite à découvrir le récit « La Leçon de Professeur Hibou », développé par l’Association VIVRE LIBRE.

Cet outil éducatif permet d’éveiller les enfants, dès 3-4 ans, à l’Intelligence du cœur – à la voix de la Conscience et à l’intuition – afin qu’ils deviennent pleinement libres et autonomes dans la pensée.

Le contenu symbolique de cette histoire agit par lui-même ; il touche directement le cœur des enfants, encore dans la pureté et l’innocence. Le Professeur Hibou – animal qui symbolise la sagesse et la Connaissance – ainsi que les autres personnages sont très appréciés des enfants.

Cela contribue à ce qu’ils intègrent tout naturellement la référence intérieure du cœur.

La simplicité, la profondeur et le caractère universel de cette histoire en font un outil unique qu’apprécient les petits comme les grands.

Cette nouvelle approche propose un changement radical dans l’éducation des générations futures.

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