LA PSYCHOLOGIE AU PIED DU MUR

L’objectif des publications de «La psychologie au pied du mur» qui n’engagent que leurs auteurs  est de susciter une réflexion à la lumière de l’aspiration qui nous est commune ( Voir Page d’accueil ).

LE SENS DE L’EXISTENCE
Points de vue – Ressources

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IL EST TEMPS D’ABORDER L’EXISTENCE AUTREMENT POUR VIVRE AUTREMENT

CERVEAU ET SILENCE

Par Michel Le Van Quyen

Puisse cet article contribuer au changement radical d’état de conscience et de mentalité que le monde attend.
« Chacun, selon sa force et sa qualité d’âme, ses capacités et ses dons, a son rôle à jouer. »

Source : La Véritable Démocratie

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Michel Le Van Quyen est chercheur en neurosciences à l’INSERM au laboratoire d’Imagerie biomédicale (LIB) du Campus des Cordeliers de Paris  et dirige un groupe de recherche à l’Institut du cerveau et de la moelle épinière (Hôpital de la Pitié-Salpêtrière)

Michel Le Van Quyen

Cerveau et silence

Les clés de la créativité et de la sérénité

FEUILLETER

Septembre 2017 : Michel Le Van Quyen se réveille frappé de paralysie. Surmenage, diagnostique-t-on, avant de prescrire un repos absolu. Au début, cette inaction lui pèse, puis la surprise se produit : le silence dans lequel il est plongé lui fait du bien et l’aide à surmonter la maladie. Il décide alors de mener l’enquête.
Nous en avions l’intuition, les neurosciences l’expliquent désormais : lorsque nous favorisons le silence acoustique, mais aussi attentionnel, visuel ou méditatif, notre cerveau bascule dans un état très particulier. C’est cette déconnexion qui l’aide à se régénérer, à évacuer les toxines conduisant aux maladies neurodégénératives. Mieux : le silence sous toutes ses formes est bénéfique pour la créativité, la mémorisation, voire la construction de notre « moi ».
Si les grandes sagesses d’Orient et d’Occident l’ont déjà compris, aujourd’hui la science atteste des stupéfiants pouvoirs du silence : à nous de nous en emparer.

Michel Le Van Quyen : « le silence doit s’apprivoiser »

Qu’est-ce que le silence et quels effets a-t-il sur notre cerveau ? Michel Le Van Quyen, directeur de recherche à l’Inserm, a répondu à nos questions.

Michel Le Van Quyen, il y a quelques années, le silence a fait son entrée dans votre vie…

Cela s’est passé de façon brutale, à cause d’un événement de vie difficile. J’ai souffert d’une paralysie faciale de Bell, une infection du nerf facial qui se traduit par une impossibilité de remuer toute une partie du visage. Un matin, je me suis réveillé et une partie de mon visage ne pouvait plus bouger. C’était lié à une période stressante de ma vie professionnelle, avec beaucoup de bouleversements, de l’hyperactivité. En tout cas cet épisode m’a imposé de tout arrêter du jour au lendemain, pour plusieurs semaines. J’ai dû couper mon activité professionnelle, mettre mes projets en suspens, quitter Paris pour m’installer à la campagne, chercher du repos. Et c’est là que je me suis rendu compte que je vivais quelque chose d’intéressant. C’était comme si tout d’un coup, une multitude de stimulations cessaient ou chutaient fortement. Ce fut le début d’une réflexion sur le silence.

 

 

Michel Le Van Quyen  est l’auteur de plusieurs autres livres dont

Cerveau et nature – Pourquoi nous avons besoin de la beauté du monde.

 

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