LA LEÇON DE PROFESSEUR HIBOU

TÉMOIGNAGES ET PROJETS

POINTS DE VUE

INFORMATIONS RESSOURCES

Les publications de « La psychologie au pied du mur » n’ont pour objectif que de susciter une réflexion à la lumière de l’aspiration qui nous est commune. ( Voir Page d’accueil )

LE SILENCE : À L’OMBRE DE LA PAROLE

Édition Castermann, 1955.

Hélène Lubienska de Lenval

Hélène Lubienska de Lenval, née le 16 août 1895, et décédée à Bruxelles, le 23 août 1972, est une pédagogue de l’école de Montessori, dont elle développa les idées particulièrement dans le domaine de la pédagogie religieuse.

Hélène Lubienska de Lenval développe la méthode pédagogique montessorienne (respectant la psychologie et le rythme de vie des enfants, et cherchant à éduquer plutôt qu’à enseigner) en insistant davantage sur la dimension spirituelle. Tout enfant est par nature contemplatif et poète. Cette dimension de sa psychologie, si elle est correctement mise en valeur, peut enrichir et améliorer son éducation. Lubienska, allant au-delà de son amie Maria Montessori, passe de la pédagogie profane à ce qu’elle appelle ‘la pédagogie sacrée’. Il faut mettre en œuvre les ressources cachées de l’enfant qui permettent à sa conscience de se former et son esprit d’émerger.

Retrouvant la séculaire tradition monastique elle prône une pédagogie fondée essentiellement sur le silence, les rites (dans leur répétition et solennité) et le travail personnel. Ainsi, avant le concile Vatican II, Lubienska contribue beaucoup à une nouvelle catéchèse des jeunes (formation à la foi) qui est plutôt éveil à Dieu, au transcendant et la dimension du sacré plutôt qu’assimilation de vérités à connaître. Elle écrit : « Il faut à l’enfant, ni hâte, ni immobilité » Ou encore : « ll n’y a d’inoubliables que les leçons solennelles » et « Je me fis de la solennité une règle : que toute activité, mais surtout la leçon de religion, soit une véritable célébration ».

Farouchement discrète et réservée, peu de choses sont connues de sa vie personnelle. Lubienska s’est opposée également à ce que l’on écrive sa biographie : « toute ma vie est dans mon œuvre ».

Ecrits :

  • L’éducation du sens religieux, Spes, Paris, 1946.
  • L’éducation de l’homme conscient, Spes, Paris, 1948.
  • L’éducation biblique, Edition de l’Elan / Casterman, Tournai, 1949.
  • La Méthose Montessori, Spes, Paris,
  • Dictée muettes, Spes, Paris,
  • L’éducation du sens liturgique, Cerf, Paris, 1952.
  • La liturgie du geste, Casterman, Tournai, 1952.
  • Entraînement à l’attention, Spes (Centre d’études pédagogiques) Paris, 1953.
  • Le silence à l’ombre de la parole, Casterman, Tournai, 1955.
  • L’univers biblique ou nous vivons, Casterman, Tournai, 1959.
  • Trêve de Dieu, Casterman, Tournai, 1959.

Source : Wikipédia

Hélène Lubienska de Lenval

De la conquête de la vie et du triomphe de la conscience

Martine Gilsoul

« Les rapports entre Maria et le couple Lubienski s’approfondissent et se transforment en une réelle amitié, leurs rencontres étant presque quotidiennes. »

« …Hélène voulant permettre au plus grand nombre de participer abaissa le coût d’inscription mais les participants inscrits n’étaient pas assez nombreux, ce qui fâcha Mario Montessori (le fils de Maria) surtout au vu de la réaction d’Hélène Lubienska qui était peu intéressée par la question économique. De plus, durant ce cours, son mari commit une « gaffe » en présentant les avantages qu’apporterait l’utilisation de cubes au lieu des perles et en regrettant que « l’ancienne manière de voir de Montessori, due à son âge, l’empêchait d’adhérer pleinement à son point de vue ». La réaction ne se fit pas attendre et Maria Montessori lui annonça assez vivement qu’elle ne reconnaissait plus la validité de ses travaux.

Pour certains ce ne sont là que des prétextes car l’entourage de la Doctoresse ne voyait pas d’un bon oeil cette étroite collaboration avec les Lubienski qui ayant une parfaite intelligence des principes montessoriens risquaient de proposer de nombreux prolongements que la Montessori et son entourage ne pourraient pas facilement maîtriser. »

« Il faut nous éduquer si nous voulons éduquer, on ne peut donc s’improviser éducateur, l’enseignant est par conséquent appelé à faire un véritable travail sur lui-même car il doit être « l’humble serviteur de la vie », dès lors, « il convient d’éclairer sa conscience, de le dépouiller de beaucoup d’idées préconçues, de le rendre humble et passif, afin de changer ses habitudes morales »23. Elle invite l’adulte au calme intérieur en lui recommandant de laisser tout souci quand il aborde l’enfant qui ne doit jamais être importuné par nos préoccupations d’adulte. « On voit combien, en faisant l’éducation de l’enfant, on peut faire la sienne propre en veillant sans cesse à cet indispensable contrôle de soi-même ». »

« Notre époque aurait besoin de grands éducateurs qui comme Montessori, Lubienska et beaucoup d’autres, cherchent vraiment le bien de l’enfant et qui pour cela n’hésitent pas à avancer à contre-courant de la pensée dominante qui prône la facilité et le nivellement par le bas… Oui, pour l’enseignant aussi, la vie est une conquête et la conscience son triomphe. »

PROPOSITION AUX PARLEMENTAIRES

Rendez vous sur le site PARLEMENT ET CITOYENS pour soutenir la proposition de VIVRE LIBRE pour une éducation qui éveille à l’autonomie et à la responsabilité, dès 3-4 ans.

L’Éveil à l’Intelligence du cœur :
une boussole pour la vie

 

À l’école Maternelle, à partir de l’histoire « La leçon de Professeur Hibou », les enfants découvrent la voix de leur cœur, de leur conscience.

La leçon de Professeur Hibou
PRÉSENTATION

Merci de votre appui. N’hésitez pas à faire connaître !