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Les publications de « La psychologie au pied du mur » n’ont pour objectif que de susciter une réflexion à la lumière de l’aspiration qui nous est commune. ( Voir Page d’accueil )

Cachez ce cerveau que l’on ne saurait voir

« Je comprends que cela puisse poser problème sur le plan de la liberté individuelle, mais qu’il y ait du déterminisme ne fait pas l’ombre d’un doute ! répond Jacques Balthazart. Il est difficile d’en établir la part, mais elle est certaine. » Refuser cette réalité car elle ne satisferait pas à une exigence d’égalité, c’est s’empêcher de voir ce que pourraient être ses conséquences, notamment le fait qu’on compte quatre fois plus d’autistes chez les garçons que chez les filles.

« Les garçons ont plus de pathologies liées au manque d’empathie et de problèmes d’agressivité, constate le neuropsychiatre Stéphane Clerget. Le conditionnement joue un rôle, mais l’imprégnation hormonale des premières semaines aussi. Il faudrait en tenir compte dans l’éducation, car contrôler leur agressivité demande plus d’effort aux garçons. » Précisons pour éviter l’alerte rouge sexiste que ce docteur ne préconise pas de tolérer une violence masculine qui serait naturelle. Il nous rappelle juste que l’homme, n’étant pas une bête, peut maîtriser ses instincts. Mais que les nier n’est pas le meilleur moyen d’y parvenir.

Source : Marianne  Et si le cerveau avait bien un sexe ?

Quand le cerveau devient masculin

Jacques Balthazart

Editeur : HumenSciences

Le saviez-vous ? Le sexe féminin est chez les humains, comme chez les autres mammifères, le sexe primordial, celui de tous les embryons. Mais, vers le 3e mois, sous l’action de la testostérone, le cerveau se masculinise, et continuera tout au long de la vie, notamment à la puberté, à être influencé par cette hormone.

Le neuro-endocrinologue Jacques Balthazart expose dans ce livre tout ce que l’on sait des processus biologiques par lesquels les sexes se différencient, tout au moins dans la grande majorité des cas. Il existe bien, selon les biologistes, des différences neuro-anatomiques et fonctionnelles entre hommes et femmes, du fait du jeu des hormones, mais aussi sous l’effet – moins bien connu pour le moment – de certains gènes et, souligne l’auteur, du rôle important de la culture et de l’éducation qui, via les mécanismes épigénétiques, peuvent différencier certains comportements qui seront transmis biologiquement aux générations suivantes.

L’ouvrage, rédigé dans un style alerte, offre des explications détaillées sur le sujet. On y trouvera la description des expérimentations les plus étonnantes sur des animaux livrés aux manipulations des chercheurs, tel ce pauvre mandarin gynandromorphe – mort pour la science, nous dit l’auteur – qui pondait des œufs tout en chantant comme un mâle. Pour les humains, soumis aux limitations de l’éthique, les investigations ne peuvent se faire que par le détour d’observations plus indirectes. Notamment, en relevant l’inégale distribution de certaines pathologies comme le très masculin syndrome d’Asperger, ou l’anorexie et la dépression, plus fréquentes chez les femmes. Les individus homosexuels (dont l’auteur affirme l’orientation principalement biologique) et intersexes sont aussi des terrains d’analyse.

J. Balthazart ne fait pas l’économie des débats plus brûlants sur les différences de comportement plus ou moins avérées entre filles et garçons, tout en regrettant que ces questions soient davantage, sur le terrain de la biologie, l’objet d’études anglo-saxonnes souvent ignorées en France. 

Source : Sciences Humaines

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À l’école Maternelle, à partir de l’histoire « La leçon de Professeur Hibou », les enfants découvrent la voix de leur cœur, de leur conscience.

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